Mauvais timing, étonnantes insinuations, incapacité et impuissance dans l’argumentation, discours vides, acteurs décevants, la fausseté est devenue récurrentes chez des parties étrangères qui accusent la Tunisie d’antisémitisme. Des propos et des positions en manque de crédibilité, avec de surcroit une légitimité en pointillé !…
Il y a de ces traditions qui sont facilement explicables. Qui n’acceptent pas les contestations, qui ne souffrent pas de subterfuge. Des traditions qui ne manquent pas à chaque fois, et surtout quand cela devient nécessaire, de raviver la mémoire. : La solidarité, la coexistence et le vivre ensemble sont le dénominateur commun qui unit les Tunisiens, musulmans et juifs.
Quand on aborde des moments mémorables et inoubliables, quand on évoque un passé commun, il est interdit aux faussaires de l’histoire de falsifier les faits et de répandre les contrevérités. Il leur est interdit d’accuser la Tunisie d’antisémitisme. De penser aux mensonges bien que la vérité éclate souvent au grand jour…
Les objectifs et les ambitions, avérées ou non, de ces parties étrangères prennent ainsi une autre tournure. Les choses sont cependant loin d’être aussi simples. Dans tout ce qu’on ne cesse d’entreprendre, dans tout ce qu’on n’hésite pas à colporter, il y a comme un parfum de conspirations contre la Tunisie destinés à mettre en péril la paix sociale de notre pays.
Il est difficile de ne pas réagir face à des accusations dans lesquelles l’excès de zèle domine et n’obéit qu’à ses propres règles. Par le biais de la défense des droits de l’Homme et des religions, certaines parties se permettent de bafouer les règles de la souveraineté et de l’indépendance des pays. Dit comme cela, il est évident que cela paraît un peu étonnant. Et pourtant, c’est une réalité qu’il convient aujourd’hui de ne plus ignorer.
Certaines parties n’arrivent pas toujours à admettre l’idée que chaque pays est libre de ses choix, qu’il est responsable de ses positions. C’est dire combien elles s’éloignent de la réalité. Ou du moins comment leurs discours perdent de plus en plus l’aptitude de convaincre. Cela ne manque pas de donner une idée sur les intentions et les motivations qui les font courir.
Les fausses évidences
Il faut dire que depuis quelques temps, les jugements inappropriés sur la Tunisie se multiplient et ne se ressemblent pas. Des déclarations et des prises de positions pas au niveau escompté, ou encore très loin de ce qui est permis. Des jugements qui n’aident en rien pour distinguer le vrai du faux. Encore moins la bonne graine de l’ivraie. Des jugements qui n’aident pas finalement à comprendre le processus démocratique dans lequel s’est engagée la Tunisie.
Dans le lot, et sans être totalement exhaustif, les fausses évidences auxquelles recourent certaines parties étrangères sont faciles à détecter. Mais surtout à en deviner les raisons. Sans faire de mauvais jeu de mots, rien n’est clair, rien n’est transparent. Et ne parlons pas surtout des discours meublés de langue de bois.
Mauvaises approches, mauvais timing, étonnantes insinuations, incapacité et impuissance dans l’argumentation, discours vides, acteurs décevants, la fausseté est devenue récurrentes. Des propos et des positions en manque de crédibilité, avec une légitimité en pointillé. Attention, cependant, à ce que l’accumulation de cruauté et de malfaisance ne retourne sur ses initiateurs.
Car au-delà des accusations infondées, et de la responsabilité des uns et des autres dans cette machine à fabriquer les mensonges, c’est l’arroseur qui risque à tout moment d’être arrosé !…